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Paris 1677 - Après dix chefs-d’oeuvre qui vont traverser les siècles, Racine arrête d’écrire pour le théâtre. La nouvelle assomme ses amis et bouleverse dramaturges et comédiens. Pourquoi un tel génie si jeune et en pleine gloire abandonne-t-il la création?
Ces questions, son cousin La Fontaine se les pose et veut comprendre. Mais Racine fuit. Il n’a pas à s’expliquer.
Grâce à la complicité de deux jeunes femmes, Clarisse qui se rêve comédienne et Sylvia son amie, La Fontaine réussit à attirer Racine dans une loge de l’Hôtel de Bourgogne. Quel plus bel endroit pour des confidences que ce lieu où il a triomphé ! Ce face-à-face nous dévoile la vérité : le Roi a demandé à Racine de devenir son historiographe et on ne dit jamais « non » au Roi. La Fontaine insiste mais la vérité est ailleurs, Racine avoue qu’il n’aime plus le théâtre. Eduqué par les Jansénistes, il sait que le théâtre est condamné sévèrement par l’Église, maintenant il avoue son désir de revenir vers Dieu.
À cet aveu, Clarisse s’insurge, à ses yeux, il n’a pas le droit de traiter ainsi le monde du théâtre. On n’abandonne pas le public de cette manière. Encouragée par Sylvia, Clarisse lui répète que son égoïsme va priver les siècles à venir de nouvelles pièces. La Fontaine écoute, il est venu pour entendre un autre argument décisif à ses yeux qui le transperce : comment un auteur éclairé peut-il arrêter son art, sa passion, du jour au lendemain ?
La Fontaine veut savoir si Racine a douté. Devant la proposition du Roi, son « théâtre » s’est-il cabré ? A-t-il résisté, ne serait-ce qu’une seconde ? C’est l’aveu de cet instant où tout bascule, où l’art s’incline, que La Fontaine veut entendre de la bouche de Racine : et si Racine en acceptant avait menti, à Dieu, au Roi pour aimer en secret ce qu’il ne fera plus jamais : écrire des pièces de théâtre !
VAUCLUSE MATIN - Le texte est intelligent, sans être didactique, La Fontaine et Racine se livrent à une exquise joute verbale arbitrée par deux jeunes femmes. Voilà un quatuor qui irradie la scène !
DESTIMED l’info des deux rives - Le dialogue qui s’instaurera devant nous est l’une des choses les plus fortes que l’on puisse entendre au théâtre.
LA PROVENCE, coup de coeur - Profitant de la subtile mise en scène de Sophie gubri, qui plus nerveuse qu’à sa création, met ainsi mieux en lumière le texte aérien et solaire de Jacques Forgeas, les quatre comédiens nous touchent au coeur.
BFM-TV 10 spectacles à ne pas rater - On sourit, on s'attendrit, on frémit et on applaudit devant cette pièce au succès mérité. Immanquable.
LA PROVENCE, vrai coup de coeur - Ralentir chef d’oeuvre ! Les deux comédiens donnent au spectateur le sentiment de ne pas jouer Racine et La Fontaine mais d’incarner ces deux personnages d’exception. ...spectacle absolument inoubliable.
VAUCLUSE MATIN, coup de projecteur - Mise en abîme très délicate, formidablement portée par un quatuor d’acteurs très jeunes, très frais...
THEATRAL MAG - Voici une pièce pour ceux qui aiment le théâtre, les auteurs et les mots.
DESTIMED - Il est rare de voir sur scène une telle complicité entre deux acteurs, une telle force à rendre intelligible les propos des personnages, à magnifier leurs silences, à rendre poignants leurs regards.
LE FIGARO MAGAZINE - Intelligent, passionnant. l’Adieu à la scène ne ressemble à aucun autre spectacle et ne peut pas laisser indifférent.
LE MONDE.FR - C’est un bel hommage au théâtre servi par une équipe de jeunes artistes talentueux, dont la véhémence, la fraîcheur font vibrer le coeur du public !
WEBTHEATRE - Le texte brillant nous interpelle, nous sollicite, et nous pousse à creuser nos connaissances sur ces génies… Joli spectacle mis en scène par Sophie Gubri avec rigueur. Des lumières de la grande Marie-Hélène Pinon à la création musicale de Nicolas Jorelle, tout est bien réglé, pesé. L’Adieu à la scène est un spectacle exigeant, ludique.
THEATRORAMA - Les trois personnages entourant Racine lui redonnent souffle au moment même où le poète s’étrangle et donne un coup d’arrêt à son inspiration. Son adieu est donc pour Jacques Forgeas avant tout un aveu : l’occasion d’une parenthèse ouverte sur la création. Mise en abyme, la pièce puise dans une matière que l’on a de cesse de former. La loge dans laquelle tout se joue dessine le crépuscule d’une oeuvre tout en signant l’aube d’une nouvelle.
THEATRES.COM - Cette jeune équipe met toute sa fougue au service de ce débat d’idées enlevé et passionnant, des comédiens généreux qui mettent toute leur énergie à défendre le pouvoir magique du théâtre dans la magnifique salle du Ranelagh. -
FROGGY’S DELIGHT - Sophie Gubri dirige un quatuor dont la modernité du jeu et de la langue au regard de l’écriture à résonance classique de l’auteur, emporte l’adhésion…
REG’ARTS - Bien écrit, très bien joué par les quatre jeunes protagonistes… Rythmé par une mise en scène sobre et délicate…Spectacle intelligent, vivant et passionnant !
LA GRANDE PARADE - Racine La Fontaine, l’adieu à la scène, est un très beau texte, servi par une distribution jeune et talentueuse sur la scène du Théâtre Le Ranelagh. Les effets techniques, scénographie, lumière, costume, musique contribuent à ce grand moment de théâtre à découvrir car la mise en scène est belle, intense et éclectique. -
PRESTAPLUME - La modernité ne vient pas des habits contemporains, mais du jeu sobre et intense des comédiens et de la loyauté de l’écriture. Le texte exalte l’union sacrée de la poésie et de la simplicité, de la rythmique et de l’incisif, du silence et des mystères. En ressuscitant Racine et La Fontaine, la pièce donne la possibilité aux quatre jeunes comédiens de jouer avec talent un dialogue, perdu d’avance quant au dénouement, mais qui offre un cadeau inestimable au public.
TATOUVU - ...La plume habile et belle de l’auteur, la mise en scène subtile de Sophie Gubri et des techniciens qui l’entourent, le talent de Katia Miran, Baptiste Caillaud, Perrine Dauger et Clovis Fouin... nous embarquent avec intelligence et pour notre grand plaisir dans ce guet-apens sans âge au fond.
PATRIMOINE DE FRANCE - Jacques Forgeas nous offre une pièce intelligente, éducative qui rend leur jeunesse et leur formidable talent à des hommes que l’on réduit trop facilement à une fable ou une tirade.